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My African Clichés ( Français )


Sep 21, 2020

Cher (e) auditeur (trice), toi qui me demandais de résumer en un mot, ce que m’a apporté ce projet de podcast. Une réponse m’a d’abord sauté à l’esprit, presque évidente, le mot « Appartenance », en raison du sentiment d’être membre d’une communauté libre ou prête à se libérer, libre de ces complexes transmis de génération en génération ; de certaines séquelles de notre passé commun, certaines seulement pas toutes LOL, il y a des choses à ne pas toucher ,suivez mon regard... Ok OK Ok j’arrête la provoc ! je disais donc, une communauté libre des frontières géographiques, et surtout mentales, libre de choisir d’explorer son passé sans pour autant en être prisonnier ou victime, libre enfin de déterminer son futur.  Un futur qui semble plus prometteur à chaque nouvelle décennie mais qui tel un mirage, semble à chaque fois lui échapper, tellement l’ennemi est puissant, entendez ici par ennemi, les clichés durables et ceux qui les fabriquent, qui les protègent, qui les perpétuent ici et là-bas, qui prétendent ensuite les dénoncer, mais qui finissent par les recycler, les redésigner, les recycler afin de les recracher à nouveau. Bref….

Mais cher (e) ami (e), au final, c’est un autre mot, le mot RENCONTRE que je choisis pour répondre à la question. Je trouve que ce mot résume tout ou presque. Je me rends compte de combien vous m’avez apporté, avec ces plus de 200 milles téléchargements uniques, dont les 3/4 sur la version française. Des rencontres incroyables, de toute sorte, celles qui se sont concrétisées par exemple, par une écriture à 4 mains, celles qui ont été déçues malheureusement, et enfin, celle majuscules et marquantes. La rencontre avec Sandy Abenafrica en fait partie, un concentré d’énergie… J mais aussi, plus récemment cet été, la rencontre avec Elisa Prosperetti, que vous entendrez dans cette saison. Elisa qui m’a invité à intervenir dans son cours d’histoire africaine au sein de son université dans le Massachussetts aux États Unis.

Ces rencontres, j’aurais voulu les citer toutes, mais c’est impossible, je me permets juste de parler de quelques-unes, comme, Virginie Loembe, Brazzavilloise à la passion contagieuse ; Olivier Tsakaka, un prince africain et français au Québec, Aissatou du podcast « Powerful african Woman » ; Roselyne Kiarie, grande fan et petite main du quiz d’été sur l’histoire africaine… et enfin une africaine passionnée, Ludivine de l’équipe Afro Initiatives.

C’est donc autour de ce mot de « Rencontres » que s’organiseront les sujets de cette troisième saison. Des voyages en Sankofa autour des rencontres fortuites, improbables, incroyables, décevantes, malheureuses et surtout excitantes, telles que la rencontre entre musique et pouvoir, entre pratiques culturelles, spirituelles et cultuelles africaines et européennes, entre féminismes africains et d’ailleurs, entre littérature africaine et celle d’ailleurs et entre pratiques ancestrales africaines et celles d’ailleurs, le tout bien entendu, sur fond d’histoire. Ce thème de rencontre sera poussé encore plus loin, sous la forme d’un nouveau type d’épisodes au format spécial de temps à autre.